Une catastrophe sans précédent, c’est par ces quelques mots que Barack Obama a décrit la marée noire lors de sa première visite en Louisiane. BP devra payer pour le désastre écologique. Les pêcheurs de crevette se sont transformés en nettoyeur de côtes souillées, ils ne s’en plaignent pas pour le moment car cette activité est plus lucrative que la pêche.
Le plus étonnant dans cette catastrophe c’est le silence assourdissant du FIPOL (Fonds internationaux d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures). En tout cas contrairement à la catastrophe de l’Erika en France, la compagnie pétrolière BP est plus réactive pour rapidement aider les autorités locales pour dépolluer les sites contaminés, à croire que les USA ont plus de poids que la France pour faire plier un groupe pétrolier.